Une croyance limitante, c’est quoi ?​

Une croyance limitante, c'est quoi ?

Peut-être en avez-vous déjà entendu parler ? Peut-être pas ?

Une croyance limitante, c’est penser que l’on est incapable de faire quelque chose et de ce fait, de ne surtout pas le tenter.
Bah oui, je n’en suis pas capable !

C’est souvent une fausse-idée que vous vous faite de vous-même et qui vous empêche de vivre pleinement ce à quoi vous aspirez, de faire ce que vous avez vraiment envie de faire.

Personnellement, j’ai longtemps pensé que ce que je racontais n’était pas intéressant et donc que je n’intéressais personne …
Autant vous dire que pour donner le jour à cette newsletter et à mon projet professionnel en général, il m’a fallu l’accueillir et la transformer !

Aujourd’hui, j’ai accepté la « vrai » réalité qui est « je ne peux pas intéresser tout le monde ».
Ce qui est génial (je peux le dire maintenant), c’est que de ce fait, j’intéresse tous les autres, ceux qui en ont envie, qui se sentent concernés au moment où ils en ont besoin. Et j’ai appris à lâcher prise sur ces « autres » et ce « moment » et que je n’ai aucun moyen de contrôler, prévoir, anticiper tout ça.

En résumé, une croyance limitante empêche de vivre pleinement sa vie. Quand vous vous en libérez, vous posez un oeil neuf sur les choses et vous pouvez identifier de nouveaux objectifs.

Une croyance limitante, c'est quoi ?
Origine des croyances limitantes

D'où nous viennent ces croyances limitantes ?

Généralement, nos croyances limitantes nous viennent de notre éduction, de notre personnalité et/ou d’une expérience passées (pour soi ou d’un proche).

Par exemple, si dans votre enfance, vous avez toujours entendu que vous étiez lent, vous allez penser ne jamais pouvoir réaliser une tâche en urgence ou vous ne ferez jamais un métier qui demande de savoir exécuter des tâches avec rapidité.

Si un jour, vous vous blessez en essayant de faire du roller, vous vous direz que ce n’est pas fait pour vous et vous ne réessayez jamais car vous avez intégré que c’est dangereux et douloureux.

Le danger de la croyance c’est que, souvent, on l’a transmet inconsciemment, notamment à nos enfants ou nos collaborateurs.

Pour l’exemple du roller, j’ai toujours eu peur d’en faire, j’ai toujours cru que je n’étais pas faite pour donc chaque fois que j’ai essayé, c’était perdu d’avance. Et j‘ai, insconsciemment transmis cette peur à ma fille qui, aujourd’hui, est persuadée qu’elle ne sait pas faire de roller alors qu’elle n’a essayé qu’une seule fois. Finalement ici, sa plus grande limite c’est moi. 

Pour éviter qu’elle se crée la même croyance limitante que moi, il est essentiel de l’aider à se créer de nouvelles conditions pour réussir l’expérience. Le changement de lieu et de personne pour cette nouvelle expérience devrait être pour elle un bon moyen d’y arriver.

Comment dépasser mes croyances limitantes ?

Avant toute chose, une croyance limitante est quelque chose d’inconscient.
Pour pouvoir la dépasser, il faut déjà apprendre à la reconnaître, à observer vos pensées, vos auto-jugements sur ce que vous faites. 

Comme par exemple, « je vois pas pourquoi tu perds ton temps à aller à cet entretien, tu les rates à chaque fois et tu n’es jamais choisie.

1. Quelques indices pour repérer une croyance limitante

• Elle est généralement formulée comme une évidence ou une généralité ;
• Elle contient souvent une formule négative ou péjorative avec les mots “toujours”, “jamais”, “personne”, “tout le monde”, “chaque fois”, « Je suis trop…” ou “Je ne suis pas assez”.

Réfléchissez aussi aux situations bloquantes que vous vivez de façon récurrente et à ce que vous vous dites dans ces cas-là.

2. Quand vous avez repéré une croyance limitante, faites le tri

Qu’est-ce qui est réel ?
Faites une liste des faits réellement à votre disposition qui permettraient de valider cette croyance. N’hésitez pas à interroger des personnes de votre entourage pour leur demander leur avis ou comment ils ont perçu la situation que vous voulez observer.

Qu’est-ce qui est une interprétation ou un raccourci de mon esprit ?
Si je reprends mon exemple du roller, j’ai surtout peur de me faire mal car je suis tombée une fois (et je ne me suis pas vraiment fait mal en fait). A chaque fois que j’ai essayé, ça a été dur mais j’ai tenu debout.
C’est ma peur de tomber qui m’a fait arrêter, on se sait jamais, je pourrais réussir 😉

Dépasser une croyance limitante
formulation positive

3. Transformez votre croyance limitante en formulation positive

Dire les choses de manière positive est essentiel. On sait maintenant que notre cerveau n’aime pas prendre de risque ni aller sur les chemins inexplorés. Que pour assurer notre survie, il va avoir la fâcheuse tendance à se limiter, se mettre des barrières.
« Pourquoi aller ailleurs alors qu’on est bien ici ! » est plutôt ce qu’il a tendance à nous envoyer comme message.

Pour dépasser une croyance limitante, une fois que vous l’avez débusquée, il va falloir envoyer un message rassurant et positif à votre cerveau, autrement dit à vous-même 😉

Voici quelques exemples :

    • Au lieu de « je ne sais pas faire du roller », je peux me dire « je vais avoir besoin d’aide et de temps pour réussir à faire du roller ».
    • A la place de « je n’arrive pas à me dégager du temps pour moi », je peux me dire « je suis capable de réorganiser mon temps afin de me concentrer sur l’essentiel ».
    • A la place de « J’ai juste eu de la chance », je peux me dire « J’ai mis en oeuvre des compétences/des qualités pour réussir comme la persévérance et l’optimisme ».

Créez-vous de nouvelles expériences

Le tout est déjà d’essayer et de créer de nouvelles expériences pour nous permettre d’intégrer que nous sommes capable de faire tout ce que l’on veut dès lors qu’on prend le temps d’observer et de comprendre ce qui nous en empêche.
Parfois, on ne peut pas dépasser une croyance limitante car elle est trop forte, trop ancrée ou alors l’enjeux nous fait trop peur.
Le plus important n’est pas toujours de la dépasser mais de simplement juste avoir conscience qu’elle est là et qu’un jour je pourrai prendre le dessus, aller à sa rencontre et la transformer en croyance aidante.

Je peux aussi choisir de me faire aider sur ce chemin.
Le rôle du coach est souvent de pointer du doigts ces croyances et de permettre au coaché d’avancer dans une nouvelle direction sans être limité par ses doutes et ses craintes.

Je peux aussi solliciter mon entourage pour m’encourager à développer de nouvelles croyances, aidantes cette fois.

Je ne peux que vous encourager à tenter l’aventure car lorsque vous vous libérez de vos croyances, les portes s’ouvrent vers de nouvelles perspectives. Vous n’avez plus à subir ce que vous vivez comme une fatalité. Vous reprenez la responsabilité de vos choix et de vos envies.

nouvelles expériences

Pour aller plus loin et explorez vos croyances limitantes, n’hésitez pas à me contacter.

Je vous invite aussi à visualiser cette vidéo très simple qui met en scène les croyances limitantes de manière humoristique.
Personnellement, j’adore leur manière de traiter de sujets complexes avec un ton léger mais toujours très éclairant.

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