Que ferais-tu si tu n’avais plus peur ?

Qu’est-ce que mes émotions disent de moi ?

Les émotions sont un élément central de notre « Être » et il me semble essentiel de les comprendre et d’en prendre soin quelles qu’elles soient (joie, peur, colère, tristesse, etc.). Selon moi, il n’y a pas de bonnes ou mauvaises émotions, car si je les écoute, et que je prends conscience qu’elles sont là pour prendre soin de moi et de mes besoins, je me sentirai bien, alignée et équilibrée.

Par contre, on ne va pas se le cacher, il y a des émotions plus difficiles que d’autres, d’où, la nécessité de les accueillir et les écouter pour éviter qu’elles ne m’envahissent, m’étouffent et me fassent souffrir au quotidien.

La première émotion que j’ai envie de vous partager est la peur. Ma nouvelle activité me fait m’y confronter souvent en ce moment, et j’ai choisi de commencer à m’en faire une alliée.

blog stephanie schwartzbart coach professionnelle
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"Que ferais-tu si tu n'avais plus peur ?"

Je ne sais pas vous, mais personnellement, je me la pose souvent cette question. 

Ma Peur, je la vois parfois comme un obstacle infranchissable, parfois comme un personnage qui refuse de me laisser passer pour aller là où j’en ai envie et que je dois amadouer. 😉

Certaines fois, je suis courageuse, je l’affronte et j’ose quand même. Je dépasse ma Peur et quelle fierté j’éprouve dans ces moments-là.

Mais d’autres fois (et c’est plus souvent ce scénario que je me joue même si cela tend à bouger), je baisse les bras, je me dis que ma Peur est trop forte, trop grande pour moi. Alors, je la laisse gagner en ne faisant rien et en procrastinant. Et là, je me raconte de belles histoires pour me justifier à moi-même que ce n’est pas ma faute, c’est à cause de l’autre, c’est la Peur qui m’empêche d’avancer …

Concrètement, ce que je fais dans ces moments-là, c’est fuir.

Bah oui, c’est un processus assez simple et instinctif. Quand j’ai peur, mon cerveau envoie un message à mes membres qui leurs dit « courage, fuyons ».

Avant, quand nous étions des hommes préhistoriques, cela nous évitait de mourir donc c’était un bon réflexe. Mais aujourd’hui, quand je dois publier mon article sur Linkedin, à aucun moment, je prends le risque de mourir. Au pire, je suis à côté de la plaque, et personne ne trouvera mon article intéressant. Bon, ça fait quand même mal et mon ego en souffre un peu mais, mon intégrité physique se portera toujours bien, quoi qu’il arrive.

Ce réflexe de fuite n’a donc plus sa place ici.

blog stephanie schwartzbart coach professionnelle
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Alors que je peux simplement écouter ma peur

En effet, il serait dommage de l’écarter, cette peur, et de ne pas prendre le temps de l’écouter. Car, comme un enfant, moins je l’écoute, plus elle crie. Et quand il s’agit d’une émotion, ça peut faire mal car c’est par les maux du corps qu’elle va s’exprimer. Chez moi, je la retrouve fréquemment dans le plexus solaire avec la sensation d’être en apnée constante et dans le cou avec ma névralgie. Quand je commence à ressentir de fortes tensions à ces 2 endroits, je comprends que je n’ai pas écouté quelque chose en moi.

En effet, quand une émotion se manifeste, quelle qu’elle soit (joie, colère, peur, etc.), c’est qu’elle a quelque chose à me dire.

Le fait d’avoir peur m’indique que je suis dans une situation qui touche à certains de mes besoins comme la sécurité, la confiance et la stabilité.

Si je prends l’exemple de ma dernière vidéo sur la reconversion professionnelle, qui est une expérience que j’ai vécu, voici ce que cette décision m’a fait traverser comme différentes peurs :

Comment faire face à cette peur parfois irrationnelle pour avancer malgré tout et aller au bout de mes projets et de mes envies ?

Ce qu’il est important de savoir, c’est que la peur est une projection, elle n’est pas réelle, c’est notre mental qui lui donne vie.

Voici ce que je vous propose de faire pour apprendre à vivre avec vos peurs.

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Accueillir & nommer/visualiser sa peur

Je vous propose de prendre conscience de cela et de l’accueillir :

 « Ok ma peur, tu es là, je t’entends et je t’écoute ». 

Vous pouvez la nommer, la dessiner, la visualiser, etc., faites ce qui vous parle. Et si rien ne vous parle, c’est ok aussi. Personnellement, ma peur est juste ma Peur pour le moment.

Ce qui compte, c’est de lui donner de la place pour permettre de lui faire perdre en puissance car en la repoussant, on la renforce. Souvenez-vous de l’exemple de l’enfant qui veut attirer votre attention.

Observer & prendre du recul face à cette peur

Demandez-vous réellement ce que vous risquez de pire dans le projet que vous avez choisi et lister les peurs que vous rencontrez. Vous pouvez les classer en 2 listes, les peurs opérationnelles (ex. j’ai peur que ma connexion Internet ne soit pas stable pour ma formation) et les peurs conceptuelles (ma peur des araignées ou du vide). Ensuite, identifiez celles sur lesquelles vous pouvez agir versus celles pour les lesquelles vous ne pouvez rien faire.

Par exemple, ma peur des araignées est une peur conceptuelle et en France (parce qu’en pleine jungle cette peur devient un vrai kit de survie !!), je ne risque absolument rien. Il ne tient qu’à moi de ne pas régir à l’instinct quand j’en croise une, de prendre le temps de respirer et ensuite d’agir en conscience. En grande phobique, je vous assure avoir fais beaucoup de chemin et ne plus écraser une araignée juste parce qu’elle me faisait peur alors qu’elle n’a rien demandé et a surement eu plus peur que moi dans cette histoire.

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Identifier quel est le besoin caché derrière votre peur

Comme je vous le disais, derrière une émotion se cache un besoin qui n’est pas nourri.

Lorsque vous avez accueilli votre peur, que vous l’avez écouté et que vous avez réussi à prendre du recul face à ce qui se jouait pour vous, vous pouvez enfin vous demander si cela est venu fragiliser votre besoin de sécurité, de confiance ou de stabilité. Ensuite, regardez comment vous pouvez le nourrir d’une autre manière.

Si je reprends ce que je vis dans le cadre de ma reconversion professionnelle, voici comment j’ai choisi  (le mot est d’importance, « j’ai choisi ») de nourrir mes propres besoins :

Faire de ma peur une alliée

Ce n’est pas un chemin lisse et droit mais en le choisissant, je me donne les moyens et la possibilité d’aller au bout de mon projet, de m’y épanouir et surtout, sans regrets. Pour ma part, je préfère vivre avec la peur qu’avec les regrets.

Ma Peur, je peux en faire quelque chose, la transformer en moteur pour avancer, en faire une alliée. Avec elle, je suis dans l’ici et maintenant, avec une fenêtre vers l’avenir. A contrario, les regrets me figent dans le passé et je ne peux rien y changer.

Ce travail n’est pas simple et invite à rencontrer des parts de soi inconnues, ce qui peut sembler effrayant, inquiétant. Vous n’êtes pas obligés d’avancer seul sur ce chemin. Pour se mettre en mouvement, il faut parfois se faire aider.

Un psychologue ou un thérapeute vous aidera à comprendre pourquoi vous agissez toujours ainsi et d’où vous viennent vos peurs. Un sophrologue pourra vous aider à développer des ressources pour y faire face. Et le coach vous accompagnera pour vous remettre en action et poser une vision pour vos projets en vous appuyant sur vos émotions et vos ressources.

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Si vous souhaitez en parler, n’hésitez pas à me contacter.

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