Une croyance limitante, c’est quoi ?​

illustration article croyances limitantes

Une croyance limitante, c'est quoi ?

Peut-être en avez-vous déjà entendu parler ? Peut-être pas ?

Une croyance limitante, c’est penser que l’on est incapable de faire quelque chose et de ce fait, de ne surtout pas le tenter.
Bah oui, je n’en suis pas capable !

C’est souvent une fausse-idée que vous vous faite de vous-même et qui vous empêche de vivre pleinement ce à quoi vous aspirez, de faire ce que vous avez vraiment envie de faire.

Personnellement, j’ai longtemps pensé que ce que je racontais n’était pas intéressant et donc que je n’intéressais personne …
Autant vous dire que pour donner le jour à cette newsletter et à mon projet professionnel en général, il m’a fallu l’accueillir et la transformer !

Aujourd’hui, j’ai accepté la « vrai » réalité qui est « je ne peux pas intéresser tout le monde ».
Ce qui est génial (je peux le dire maintenant), c’est que de ce fait, j’intéresse tous les autres, ceux qui en ont envie, qui se sentent concernés au moment où ils en ont besoin. Et j’ai appris à lâcher prise sur ces « autres » et ce « moment » et que je n’ai aucun moyen de contrôler, prévoir, anticiper tout ça.

En résumé, une croyance limitante empêche de vivre pleinement sa vie. Quand vous vous en libérez, vous posez un oeil neuf sur les choses et vous pouvez identifier de nouveaux objectifs.

Une croyance limitante, c'est quoi ?
Origine des croyances limitantes

D'où nous viennent ces croyances limitantes ?

Généralement, nos croyances limitantes nous viennent de notre éduction, de notre personnalité et/ou d’une expérience passées (pour soi ou d’un proche).

Par exemple, si dans votre enfance, vous avez toujours entendu que vous étiez lent, vous allez penser ne jamais pouvoir réaliser une tâche en urgence ou vous ne ferez jamais un métier qui demande de savoir exécuter des tâches avec rapidité.

Si un jour, vous vous blessez en essayant de faire du roller, vous vous direz que ce n’est pas fait pour vous et vous ne réessayez jamais car vous avez intégré que c’est dangereux et douloureux.

Le danger de la croyance c’est que, souvent, on l’a transmet inconsciemment, notamment à nos enfants ou nos collaborateurs.

Pour l’exemple du roller, j’ai toujours eu peur d’en faire, j’ai toujours cru que je n’étais pas faite pour donc chaque fois que j’ai essayé, c’était perdu d’avance. Et j‘ai, insconsciemment transmis cette peur à ma fille qui, aujourd’hui, est persuadée qu’elle ne sait pas faire de roller alors qu’elle n’a essayé qu’une seule fois. Finalement ici, sa plus grande limite c’est moi. 

Pour éviter qu’elle se crée la même croyance limitante que moi, il est essentiel de l’aider à se créer de nouvelles conditions pour réussir l’expérience. Le changement de lieu et de personne pour cette nouvelle expérience devrait être pour elle un bon moyen d’y arriver.

Comment dépasser mes croyances limitantes ?

Avant toute chose, une croyance limitante est quelque chose d’inconscient.
Pour pouvoir la dépasser, il faut déjà apprendre à la reconnaître, à observer vos pensées, vos auto-jugements sur ce que vous faites. 

Comme par exemple, « je vois pas pourquoi tu perds ton temps à aller à cet entretien, tu les rates à chaque fois et tu n’es jamais choisie.

1. Quelques indices pour repérer une croyance limitante

• Elle est généralement formulée comme une évidence ou une généralité ;
• Elle contient souvent une formule négative ou péjorative avec les mots “toujours”, “jamais”, “personne”, “tout le monde”, “chaque fois”, « Je suis trop…” ou “Je ne suis pas assez”.

Réfléchissez aussi aux situations bloquantes que vous vivez de façon récurrente et à ce que vous vous dites dans ces cas-là.

2. Quand vous avez repéré une croyance limitante, faites le tri

Qu’est-ce qui est réel ?
Faites une liste des faits réellement à votre disposition qui permettraient de valider cette croyance. N’hésitez pas à interroger des personnes de votre entourage pour leur demander leur avis ou comment ils ont perçu la situation que vous voulez observer.

Qu’est-ce qui est une interprétation ou un raccourci de mon esprit ?
Si je reprends mon exemple du roller, j’ai surtout peur de me faire mal car je suis tombée une fois (et je ne me suis pas vraiment fait mal en fait). A chaque fois que j’ai essayé, ça a été dur mais j’ai tenu debout.
C’est ma peur de tomber qui m’a fait arrêter, on se sait jamais, je pourrais réussir 😉

Dépasser une croyance limitante
formulation positive

3. Transformez votre croyance limitante en formulation positive

Dire les choses de manière positive est essentiel. On sait maintenant que notre cerveau n’aime pas prendre de risque ni aller sur les chemins inexplorés. Que pour assurer notre survie, il va avoir la fâcheuse tendance à se limiter, se mettre des barrières.
« Pourquoi aller ailleurs alors qu’on est bien ici ! » est plutôt ce qu’il a tendance à nous envoyer comme message.

Pour dépasser une croyance limitante, une fois que vous l’avez débusquée, il va falloir envoyer un message rassurant et positif à votre cerveau, autrement dit à vous-même 😉

Voici quelques exemples :

    • Au lieu de « je ne sais pas faire du roller », je peux me dire « je vais avoir besoin d’aide et de temps pour réussir à faire du roller ».
    • A la place de « je n’arrive pas à me dégager du temps pour moi », je peux me dire « je suis capable de réorganiser mon temps afin de me concentrer sur l’essentiel ».
    • A la place de « J’ai juste eu de la chance », je peux me dire « J’ai mis en oeuvre des compétences/des qualités pour réussir comme la persévérance et l’optimisme ».

Créez-vous de nouvelles expériences

Le tout est déjà d’essayer et de créer de nouvelles expériences pour nous permettre d’intégrer que nous sommes capable de faire tout ce que l’on veut dès lors qu’on prend le temps d’observer et de comprendre ce qui nous en empêche.
Parfois, on ne peut pas dépasser une croyance limitante car elle est trop forte, trop ancrée ou alors l’enjeux nous fait trop peur.
Le plus important n’est pas toujours de la dépasser mais de simplement juste avoir conscience qu’elle est là et qu’un jour je pourrai prendre le dessus, aller à sa rencontre et la transformer en croyance aidante.

Je peux aussi choisir de me faire aider sur ce chemin.
Le rôle du coach est souvent de pointer du doigts ces croyances et de permettre au coaché d’avancer dans une nouvelle direction sans être limité par ses doutes et ses craintes.

Je peux aussi solliciter mon entourage pour m’encourager à développer de nouvelles croyances, aidantes cette fois.

Je ne peux que vous encourager à tenter l’aventure car lorsque vous vous libérez de vos croyances, les portes s’ouvrent vers de nouvelles perspectives. Vous n’avez plus à subir ce que vous vivez comme une fatalité. Vous reprenez la responsabilité de vos choix et de vos envies.

nouvelles expériences

Pour aller plus loin et explorez vos croyances limitantes, n’hésitez pas à me contacter.

Je vous invite aussi à visualiser cette vidéo très simple qui met en scène les croyances limitantes de manière humoristique.
Personnellement, j’adore leur manière de traiter de sujets complexes avec un ton léger mais toujours très éclairant.

Tout n’est qu’équilibre

Article Elode Sillaro_tout n'est qu'equilibre

Tout n’est qu’équilibre

Avez-vous déjà ressenti cette sensation d’être sur un voilier en pleine tempête ?

Lorsque l’horizon se pare d’une brume épaisse qui vous empêche de rejoindre votre destination, lorsque les trombes d’eau s’infiltrent dans la coque du bateau …

Pour revenir sur la terre ferme, rien de mieux que l’ancrage.

Article Elode Sillaro_tout n'est qu'equilibre
l'ancrage_article Elode Sillaro

L’ancrage, c’est savourer chacun de nos pas

L’ancrage repose sur l’idée d’être enraciné à la terre, au monde, à la matière. Travailler son ancrage, c’est cultiver le pouvoir d’être – ici et maintenant – peu importe les conditions extérieures. C’est trouver le calme intérieur lorsqu’à l’extérieur, c’est la tempête. Cette technique a de nombreux bienfaits : calmer ses pensées, apaiser ses angoisses, reprendre confiance, lâcher-prise.

Dans un monde où tout va toujours plus vite et dans lequel on a toujours l’impression d’être en retard, il est d’autant plus important de s’accorder des moments où l’on ralenti pour sortir du mental et revenir à ses sensations corporelles. Sortir de ses pensées n’est pas chose aisée, d’autant plus lorsqu’on passe son temps à ressasser le passé ou anticiper le futur. Mais l’ancrage à un certain avantage, il peut s’exercer partout et à tout moment de la journée : assis, debout, en marchant, chez soi, au travail. Il suffit de placer son corps fermement sur le sol (assis, debout) et de ramener son attention sur soi (son bassin, ses pieds) pour le sentir avec son intérieur plutôt que de l’observer de l’extérieur.

Revenir à son corps

Pour apaiser son mental et retrouver son équilibre, rien de mieux que de revenir à son corps. Il existe d’ailleurs une multitude de techniques : la danse, la méditation, le Pilates, le yoga, le tai-chi, le massage. Toute activité dans laquelle le corps est acteur est une technique d’ancrage.

La pratique de techniques corporelles comme le Pilates ou le Yoga sont d’excellents moyens de lutter contre le stress et l’anxiété. Elles intègrent des exercices d’ancrage et d’équilibre qui contribuent à un bien-être corporel. Tous les exercices sont réalisés en toute conscience et à l’aide de la respiration. On apprend alors à calmer son mental et à s’appuyer sur sa stabilité physique et émotionnelle pour parer aux situations de la vie quotidienne.

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Elodie Sillaro, coach sportive et bien-être.

Retrouvez-moi sur www.elsistudio.com pour pratiquer avec moi.

@elodiesillaro

Retrouver son équilibre en apprenant à s’alléger

retrouver son équilibre en s'allégeant

Comment trouver son équilibre en apprenant à s'alléger ?

Quand on parle d’équilibre, ou plutôt de déséquilibre, il y a des sujets qui reviennent en permanence comme les responsabilités, les engagements, les obligations que j’ai et les contraintes que je rencontre.
C’est souvent le poids de tous ces sujets qui fait pencher la balance du mauvais côté et qui fait que je n’arrive pas à me stabiliser.

Vous avez déjà essayé de marcher sur un fil avec des sacs trop lourds ?
Personnellement, je n’ai jamais réussi ! A chaque fois, c’est la catastrophe et je dois recommencer au début. C’est long, fastidieux, fatiguant et totalement inintéressant.

Bouddha dit : « Si tu veux voler, renonce à ce qui te pèse. »

Quand je sens que je croûle sous les contraintes, que j’en ai plein le dos de toutes ces obligations, que je plis sous le poids des responsabilités et que je suis dépassé(e) par mes engagements, c’est qu’il est temps de faire le tri et de choisir de lâcher certaines choses pour retrouver mon alignement, mon équilibre.

retrouver son équilibre en s'allégeant
se poser les bonnes questions_article équilibre

Se poser les bonnes questions

Voici quelques questions pour avancer sur la voie du réajustement :

    • Quels sont les sujets sur lesquels j’ai réellement le contrôle, sur lesquels je peux agir et ceux pour lesquels je ne peux rien faire même avec la meilleure volonté du monde ?
      -> Je vous propose de poser par écrit cette liste pour bien visualiser chacun des sujets.
    • A partir de la liste des sujets dont je n’ai pas le contrôle, me demander :
      -> si la situation est aussi importante que je le pense ?
      -> que se passerait-il (réellement) si je ne m’en occupe pas ?
    • Sur les sujets pour lesquels je peux agir, je choisis ceux que je veux mettre en priorité et qui viennent nourrir mes besoins du moment (cf. mon article sur les besoins par ici 👉)

Si vous avez envie d’aller plus loin et de retrouver de l’espace pour profiter de chaque instant, faire appel à un coach peut aider à s’alléger.

Dépasser ses angoisses pour oser prendre des risques

Qui suis-je_présentation personnelle

Dépasser ses angoisses pour oser prendre des risques

L’angoisse est une émotion que je rencontre régulièrement et qui fait partie de mon quotidien depuis que je suis entrepreneuse car mon chemin est balisé de prises de risque et de décisions à prendre. J’ai aussi pris conscience qu’elle m’accompagnait aussi très souvent dans ma vie d’avant, je n’avais juste pas posé de mots sur ce que je ressentais à l’époque.

Cette angoisse m’a souvent paralysée et coupée de ma capacité à oser me lancer et prendre des risques. J’ai donc cherché à comprendre se qui bloquait et comment la dépasser.

Qui suis-je_présentation personnelle
Dépasser ses angoisses pour oser prendre des risques

En en ce moment, je lis « Les vertus de l’échec » de Charles Pépin et ça m’aide beaucoup sur mon chemin de jeune entrepreneuse. Sur ce thème de « oser prendre des risques », j’ai envie de vous partager un extrait, qui m’inspire beaucoup, tiré du chapitre « Oser, c’est oser l’échec » et c’est, en ce moment pour moi, un tournant clé.

« […] Comprendre la différence entre la décision et le choix peut aussi nous aider à mieux supporter l’angoisse associée à la prise de risque. Cette angoisse que nous éprouvons au moment de trancher est normale. Mieux : elle est le signe que nous avons un pouvoir sur le monde.

« L’angoisse est la saisie réflexive de la liberté par elle-même » explique Sartre dans l’Etre et le Néant. Lorsque nous n’avons aucune possibilité d’action, nous sommes désespérés, pas angoissés. L’angoisse nous saisit lorsque nous avons une décision difficile à prendre, qu’il nous faut assumer : en fait, c’est notre liberté qui nous effraie. Tout l’enjeu d’une existence est d’éviter d’être paralysé par cette angoisse. Combien d’années gâchées, de vocations ratées parce qu’au moment d’oser nous avons été terrassé par la crainte d’échouer ?

La peur de l’échec nous tétanise lorsque nous voulons faire de notre vie une suite de choix rationnels. Mais elle devient supportable dès lors que nous intégrons qu’une vie de décideur comporte son lot d’errements, d’espoirs déçus et d’occasions manquées. […]« 

Comment oser ?

Si ce sujet vous parle et que vous avez envie d’avancer sur ce chemin, je vous propose quelques questions de réflexion personnelle pour l’explorer :

    • Quand avez-vous osé pour la dernière fois ?
    • Qu’avez-vous osé faire à ce moment ?
    • Qu’est-ce que oser vous a apporté, permis de faire ?
    • Que ressentez-vous en repensant à cette expérience ?
    • Quelles sont vos émotions ?
    • Qu’auriez-vous envie d’oser là tout de suite ?
    • Comment votre précédente expérience peut vous aider pour oser une nouvelle fois ?

Je vous souhaite une belle exploration.

Programme "Switch en Groupe"

Et si vous souhaitez aller plus loin, ce sera avec plaisir de vous accompagner à développer votre audace et votre capacité à oser tout en dépassant la peur de l’échec.

N’hésitez pas à me contacter.

Remettre de la joie dans sa vie

Remettre de la joie dans sa vie

Qu’est-ce que mes émotions disent de moi ?

Les émotions sont un élément central de notre « Être » et il me semble essentiel de les comprendre et d’en prendre soin quelles qu’elles soient (joie, peur, colère, tristesse, etc.). Selon moi, il n’y a pas de bonnes ou mauvaises émotions, car si je les écoute, et que je prends conscience qu’elles sont là pour prendre soin de moi et de mes besoins, je me sentirai bien, aligné(e) et équilibré(e).

Dans la continuité de mon premier article sur ce thème, Que ferais-tu si tu n’avais plus peur ?, j’ai eu envie de vous parler de la joie.

J’ai passé 2 mois bloqués sur l’écriture de cet article pourtant hyper important pour moi car la joie est une émotion que j’aime particulièrement. Mais je trouve qu’elle est souvent mise de côté ou banalisée car comme elle est positive, elle est censée être « facile », « naturelle », donc il n’y a rien à faire avec ou pour la déclencher.
Finalement, au gré de mes lectures, de mes écoutes de podcasts, j’ai découvert le Sommet de la Joie organisé par Carine Even, Coach & Facilitatrice, qui a tout débloqué. J’ai pris conscience que j’étais simplement enfermée dans une croyance limitante totalement personnelle, « la joie ne se crée pas ».

Je ne pouvais pas rêver meilleur point de départ pour mon article.

Qu'est-ce que mes emotions disent de moi ?
Remettre de la joie dans sa vie

Remettre de la joie dans sa vie

La joie, une émotion moteur puissante

Oui la joie est une émotion moteur puissante au même titre que les autres émotions.

Là où la peur nous éloigne, nous enferme, là où la colère nous met contre quelque chose, la joie va nous ouvrir et nous rendre plus créatif, plus généreux, elle fait du bien à soi et aux autres.

Quand je suis en joie, ça me donne une énergie folle pour avancer mes projets.
Quand je suis en joie, c’est que tous mes besoins sont nourris et que je me sens bien.
Quand je suis en joie, j’ai envie de la partager avec tous ceux qui m’entourent et de le crier sur les toits pour que tout le monde soit en joie comme moi !

Derrière la joie, je vais trouver mes besoins de partage, de rire, de créativité, de découverte, de contribution, etc.
Mais que faire quand la joie n’est pas là ? Comment la trouver, la retrouver, comment la créer ?

Peut-on créer de la joie ?

Que je vous prévienne tout de suite, il n’existe pas de recette magique pour cela. Comme pour tout, ça demande du travail : prendre le temps de s’écouter, avoir conscience de ce qui se joue pour soi, de ce qu’il y a derrière les ressentis identifiés puis choisir d’aller dans une direction.

Ce n’est pas toujours confortable comme exercice mais c’est un processus essentiel.

Dans la vidéo que j’écoutais, tirée du Sommet sur la joie, Thomas d’Ansembourg (psychothérapeute, consultant en relations humaines et formateur) disait que, faire la guerre demande autant de travail que de développer la joie. La différence entre les deux est que, je le cite « …on sait faire la guerre, parce qu’on s’y emploie, on s’y discipline, […] on s’entraîne et manifestement on sait faire la guerre. Et bien la paix, c’est pareil, ça demande une discipline, une régularité, un entretien, une attention, une vigilance, une hygiène de conscience, et petit à petit, on peut créer un espace de paix intérieur stable, transportable à travers les difficultés, […] »

Ce qu’il explique dans cette interview, et surtout, ce que j’en comprends et que je vous partage, c’est que je peux choisir de mettre mon énergie et ma volonté là où j’en ai envie. Je peux choisir de faire la guerre (ou d’être triste, en colère, etc.) car c’est ce que j’ai appris le plus souvent et que c’est ce que notre société à tendance à considérer comme étant normal. Ou je peux choisir de faire la paix et d’être en joie.

Je ne sais pas vous mais, personnellement, j’ai choisi mon camp ! J’ai choisi d’être heureuse et de nourrir chaque jour un besoin qui me met en joie.

Peut-on créer de la joie ?
Comment créer de la joie ?

Comment créer de la joie ?

C’est le même processus que quand je ressens de la peur, de la colère ou de la tristesse, je vais d’abord observer ce que je vis, écouter le besoin qui est délaissé, ou nourrit quand on parle de la joie. 

La différence est que dans un cas, je vais chercher à trouver une stratégie pour apaiser mon émotion et en sortir et dans l’autre cas, je vais chercher à la faire vivre et la reproduire.

Pour cette dernière, l’objectif va donc être de mettre en place une stratégie qui me permettra de ressentir de la joie quand j’en ai besoin sans attendre que ça arrive tout seul (car ça vient rarement quand on en a besoin !!). Je vais chercher à identifier ce que je peux changer pour mettre mon énergie dans la transformation et non plus dans l’opposition.

Tout d’abord, il est essentiel d’être avec soi comme on le serait avec un ami, d’apprendre à s’écouter et de se poser la question « Comment ça va ? Qu’est-ce qui te met en joie et fait sens pour toi ? ».

A partir de là, je commence mon travail d’exploration en observant les faits, puis, ce que je ressens, en écoutant le besoin nourri et en prenant conscience de ce que je viens de décrire en me demandant ce que je peux en faire au quotidien. C’est ce qui me permettra de reproduire ce processus à chaque fois que j’en ressens le besoin.

Partir de soi

Si je prends un exemple personnel, il y a une chose toute simple qui me met en joie, c’est une promenade en forêt ou au parc.

    1. J’observe quelle est la situation (les faits) : quand je vais me promener en forêt, j’aime marcher, prendre l’air, sentir l’odeur des arbres, de la terre et sentir le soleil ou l’air frais sur mon visage.
    2. J’observe ce que je ressens (l’effet que ça me fait) : je me sens apaisée, libre, aérée, créative, disponible, pleine d’énergie et rechargée à chacune de mes promenades.
    3. J’écoute ce que ça dit de moi (quels sont les besoins que ça nourrit) : ça dit de moi que j’ai un besoin de liberté, de calme, de faire une pause, de m’arrêter et de prendre soin de moi.
    4. Quand je prends conscience de tout ça, qu’est-ce que j’en fais au quotidien ? Quand je me sens surchargée, étouffée par mon quotidien, mes projets, que ça génère de la colère ou de la tristesse de ne pas arriver à avancer comme je le voudrais. Je vais chercher quel besoin j’ai délaissé. Dans mon cas, c’est le besoin de faire une pause, de me recentrer, d’être plus proche de moi à mon écoute. Et je sais que je peux combler ces besoins par une simple promenade en forêt.
Cet exercice me permet de choisir où je veux mettre mon énergie :
    • Dans la promenade qui va me faire du bien et permettre de retrouver de la joie et donc de me remettre plus facilement et plus efficacement dans mes projets.
    • Ne rien changer, forcer, m’opposer à mon ressenti et rester figée. Ce qui me fera baisser en énergie et renforcera mon émotion négative.

Ce processus me permet de mieux m’organiser pour prendre soin de moi et recréer de la joie plus souvent. Je mets en place une stratégie qui me permet de transformer les moments plus difficiles, moins joyeux et retrouver une énergie moteur puissante.

Partir de soi
blog stephanie schwartzbart coach professionnelle

Au-delà de l’exemple que je vous propose, je vous invite à rechercher dans vos souvenirs les moments forts qui vous ont mis en joie (retrouvailles familiales, amicales, évènements personnel, etc.), les observer et les revivre en conscience pour les utiliser quand vous en aurez besoin.

Comme je vous le disais en préambule, ce n’est pas un travail simple et il est nécessaire d’en faire une routine pour que cela devienne, à force, un réflexe naturel.

Le cadre du coaching est aussi un espace dans lequel vous pouvez apprendre à remettre de la joie et réenchanter votre quotidien professionnel et personnel à votre rythme.

Si vous souhaitez en parler, n’hésitez pas à me contacter.

Retrouver l’équilibre vie pro / vie perso

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Retrouver l'équilibre vie pro / vie perso

Qui ne s’est jamais posé cette fameuse question de « comment trouver le bon équilibre vie pro / vie perso ? » ?

Pour moi, le point de départ est que nous n’avons pas tous le même point d’équilibre.
Alors quand on part à la pêche aux infos auprès des collègues ou des amis, en règle général, ça ne nous convient pas ou ça ne marche pas.

Mes clients disent souvent qu’ils ne comprennent pas pourquoi ça marche pour d’autres mais pas pour eux.

C’est là que le vrai travail commence.
En effet, il s’agit de revenir à soi et de se poser la question « de quoi j’ai besoin ici et maintenant ? ». Car nous n’avons pas tous les mêmes besoins et chacun à sa propre manière de les nourrir.

Le coaching est un espace qui permet de se poser et d’explorer ses besoins en toute sécurité et de s’autoriser à rêver pour ouvrir le champs des possibles et ainsi recréer de l’espace et du bien-être pour soi.

Si vous souhaitez en parler, n’hésitez pas à me contacter.

Que ferais-tu si tu n’avais plus peur ?

que ferais-tu si tu n'avais plus peur ?

Qu’est-ce que mes émotions disent de moi ?

Les émotions sont un élément central de notre « Être » et il me semble essentiel de les comprendre et d’en prendre soin quelles qu’elles soient (joie, peur, colère, tristesse, etc.). Selon moi, il n’y a pas de bonnes ou mauvaises émotions, car si je les écoute, et que je prends conscience qu’elles sont là pour prendre soin de moi et de mes besoins, je me sentirai bien, alignée et équilibrée.

Par contre, on ne va pas se le cacher, il y a des émotions plus difficiles que d’autres, d’où, la nécessité de les accueillir et les écouter pour éviter qu’elles ne m’envahissent, m’étouffent et me fassent souffrir au quotidien.

La première émotion que j’ai envie de vous partager est la peur. Ma nouvelle activité me fait m’y confronter souvent en ce moment, et j’ai choisi de commencer à m’en faire une alliée.

blog stephanie schwartzbart coach professionnelle
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"Que ferais-tu si tu n'avais plus peur ?"

Je ne sais pas vous, mais personnellement, je me la pose souvent cette question. 

Ma Peur, je la vois parfois comme un obstacle infranchissable, parfois comme un personnage qui refuse de me laisser passer pour aller là où j’en ai envie et que je dois amadouer. 😉

Certaines fois, je suis courageuse, je l’affronte et j’ose quand même. Je dépasse ma Peur et quelle fierté j’éprouve dans ces moments-là.

Mais d’autres fois (et c’est plus souvent ce scénario que je me joue même si cela tend à bouger), je baisse les bras, je me dis que ma Peur est trop forte, trop grande pour moi. Alors, je la laisse gagner en ne faisant rien et en procrastinant. Et là, je me raconte de belles histoires pour me justifier à moi-même que ce n’est pas ma faute, c’est à cause de l’autre, c’est la Peur qui m’empêche d’avancer …

Concrètement, ce que je fais dans ces moments-là, c’est fuir.

Bah oui, c’est un processus assez simple et instinctif. Quand j’ai peur, mon cerveau envoie un message à mes membres qui leurs dit « courage, fuyons ».

Avant, quand nous étions des hommes préhistoriques, cela nous évitait de mourir donc c’était un bon réflexe. Mais aujourd’hui, quand je dois publier mon article sur Linkedin, à aucun moment, je prends le risque de mourir. Au pire, je suis à côté de la plaque, et personne ne trouvera mon article intéressant. Bon, ça fait quand même mal et mon ego en souffre un peu mais, mon intégrité physique se portera toujours bien, quoi qu’il arrive.

Ce réflexe de fuite n’a donc plus sa place ici.

blog stephanie schwartzbart coach professionnelle
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Alors que je peux simplement écouter ma peur

En effet, il serait dommage de l’écarter, cette peur, et de ne pas prendre le temps de l’écouter. Car, comme un enfant, moins je l’écoute, plus elle crie. Et quand il s’agit d’une émotion, ça peut faire mal car c’est par les maux du corps qu’elle va s’exprimer. Chez moi, je la retrouve fréquemment dans le plexus solaire avec la sensation d’être en apnée constante et dans le cou avec ma névralgie. Quand je commence à ressentir de fortes tensions à ces 2 endroits, je comprends que je n’ai pas écouté quelque chose en moi.

En effet, quand une émotion se manifeste, quelle qu’elle soit (joie, colère, peur, etc.), c’est qu’elle a quelque chose à me dire.

Le fait d’avoir peur m’indique que je suis dans une situation qui touche à certains de mes besoins comme la sécurité, la confiance et la stabilité.

Si je prends l’exemple de ma dernière vidéo sur la reconversion professionnelle, qui est une expérience que j’ai vécu, voici ce que cette décision m’a fait traverser comme différentes peurs :

Comment faire face à cette peur parfois irrationnelle pour avancer malgré tout et aller au bout de mes projets et de mes envies ?

Ce qu’il est important de savoir, c’est que la peur est une projection, elle n’est pas réelle, c’est notre mental qui lui donne vie.

Voici ce que je vous propose de faire pour apprendre à vivre avec vos peurs.

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Accueillir & nommer/visualiser sa peur

Je vous propose de prendre conscience de cela et de l’accueillir :

 « Ok ma peur, tu es là, je t’entends et je t’écoute ». 

Vous pouvez la nommer, la dessiner, la visualiser, etc., faites ce qui vous parle. Et si rien ne vous parle, c’est ok aussi. Personnellement, ma peur est juste ma Peur pour le moment.

Ce qui compte, c’est de lui donner de la place pour permettre de lui faire perdre en puissance car en la repoussant, on la renforce. Souvenez-vous de l’exemple de l’enfant qui veut attirer votre attention.

Observer & prendre du recul face à cette peur

Demandez-vous réellement ce que vous risquez de pire dans le projet que vous avez choisi et lister les peurs que vous rencontrez. Vous pouvez les classer en 2 listes, les peurs opérationnelles (ex. j’ai peur que ma connexion Internet ne soit pas stable pour ma formation) et les peurs conceptuelles (ma peur des araignées ou du vide). Ensuite, identifiez celles sur lesquelles vous pouvez agir versus celles pour les lesquelles vous ne pouvez rien faire.

Par exemple, ma peur des araignées est une peur conceptuelle et en France (parce qu’en pleine jungle cette peur devient un vrai kit de survie !!), je ne risque absolument rien. Il ne tient qu’à moi de ne pas régir à l’instinct quand j’en croise une, de prendre le temps de respirer et ensuite d’agir en conscience. En grande phobique, je vous assure avoir fais beaucoup de chemin et ne plus écraser une araignée juste parce qu’elle me faisait peur alors qu’elle n’a rien demandé et a surement eu plus peur que moi dans cette histoire.

blog stephanie schwartzbart coach professionnelle
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Identifier quel est le besoin caché derrière votre peur

Comme je vous le disais, derrière une émotion se cache un besoin qui n’est pas nourri.

Lorsque vous avez accueilli votre peur, que vous l’avez écouté et que vous avez réussi à prendre du recul face à ce qui se jouait pour vous, vous pouvez enfin vous demander si cela est venu fragiliser votre besoin de sécurité, de confiance ou de stabilité. Ensuite, regardez comment vous pouvez le nourrir d’une autre manière.

Si je reprends ce que je vis dans le cadre de ma reconversion professionnelle, voici comment j’ai choisi  (le mot est d’importance, « j’ai choisi ») de nourrir mes propres besoins :

Faire de ma peur une alliée

Ce n’est pas un chemin lisse et droit mais en le choisissant, je me donne les moyens et la possibilité d’aller au bout de mon projet, de m’y épanouir et surtout, sans regrets. Pour ma part, je préfère vivre avec la peur qu’avec les regrets.

Ma Peur, je peux en faire quelque chose, la transformer en moteur pour avancer, en faire une alliée. Avec elle, je suis dans l’ici et maintenant, avec une fenêtre vers l’avenir. A contrario, les regrets me figent dans le passé et je ne peux rien y changer.

Ce travail n’est pas simple et invite à rencontrer des parts de soi inconnues, ce qui peut sembler effrayant, inquiétant. Vous n’êtes pas obligés d’avancer seul sur ce chemin. Pour se mettre en mouvement, il faut parfois se faire aider.

Un psychologue ou un thérapeute vous aidera à comprendre pourquoi vous agissez toujours ainsi et d’où vous viennent vos peurs. Un sophrologue pourra vous aider à développer des ressources pour y faire face. Et le coach vous accompagnera pour vous remettre en action et poser une vision pour vos projets en vous appuyant sur vos émotions et vos ressources.

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Si vous souhaitez en parler, n’hésitez pas à me contacter.

Bousculez votre équipe avec l’approche comportementale

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Notre envie

Quand une coach et une sophrologue se rencontrent, les idées fusent et un projet prend vie.

Nous avons un crédo commun : accompagner l’humain. C’est ce qui nous a réuni pour cette aventure.

Dans ce contexte inhabituel et qui nous oblige à revoir tous nos modèles, nous avons eu envie de développer une approche innovante et personnalisable pour vous accompagner avec vos équipes dans ce processus.

Un monde en mouvement

Aujourd’hui encore plus qu’hier, tout change vite, il faut s’adapter en temps réel à l’actualité et aux évènements qui en découlent. Tout cela en étant souvent loin les uns des autres.

Ces situations peuvent créer de la tension, des incompréhensions, des relations parfois difficiles car nous ne nous exprimons pas tous de la même manière et la distance ajoute un obstacle, le non verbal devient encore plus difficile à ressentir.

Votre équipe a besoin de se retrouver, de se remotiver et de se challenger, ensemble.

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Comment remédier à cela ?

Comment accompagner une équipe qui ne se voit plus que quelques jours par semaine et parfois moins du fait des rotations d’équipes ? Comment retrouver une efficacité de décision, une stabilité émotionnelle et une cohésion d’équipe malgré les difficultés rencontrées, la distance et le changement perpétuel ?

Votre première idée pourrait être la mise en place d’une activité de Team Building (par exemple des activités sportives), synonyme de rires, de partages et de convivialité.

Mais touche-t-on vraiment le fond des interactions humaines ? Comprend-t-on vraiment comment nous interagissons les uns par rapport aux autres et ce, pour le dupliquer dans notre environnement de travail ? Ce genre de Team Building nous permet-il d’optimiser nos différences pour en faire des forces dans notre équipe ?

Notre approche

Fortes de ce constat, nous avons choisi de vous proposer d’explorer cette problématique sous l’angle de l’approche comportementale pour créer des expériences positives et ainsi remettre en mouvement les membres d’une équipe autour d’une nouvelle dynamique et optimiser le potentiel de chaque individu au service du collectif.

L’approche comportementale se base sur la personnalité de chaque individu (leader, compétiteur, créatif, communicant, serviable, logique, structuré, etc.), la connaissance de son propre comportement afin de combler ses faiblesses et d’amplifier ses forces et sur l’interaction des uns aux autres en fonction de leur personnalité dominante (adaptabilité, complémentarité et ajustement créateur).

Notre promesse : vous bousculer pour mieux avancer ensemble !

Est-ce ça vous parle ? Envie de découvrir cette approche et de vivre des expériences positives ?

Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous.

Comment faire face à la souffrance et au mal-être au travail ?

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Comment faire face à la souffrance et au mal-être au travail ?

La semaine dernière, j’ai partagé un post sur Linkedin qui me parlait particulièrement au sujet de la souffrance et du mal-être au travail.

Quelle surprise j’ai eu de voir le nombre de réactions sur le sujet !

Et puis je me suis interrogée. En y réfléchissant bien, ce n’est absolument pas surprenant. Je pense que nous sommes nombreux à avoir vécu cette situation ou avoir eu un proche qui vivait cela.

Illustration article souffrance mal-être au travail

Aujourd’hui, encore plus qu’hier, cette phrase est d’importance.

Avec le télétravail, cet inconfort, cette souffrance, ce mal-être s’est accentué. Avant, il y avait les collègues, les moments informels qui pouvaient mettre du baume au cœur.

Aujourd’hui, le plus souvent, on se retrouve seul chez soi, avec ses ressentis difficiles, et on ne sait pas quoi en faire, alors on les met de côté voir on les minimise. On se dit que ça pourrait être pire en se comparant aux autres, on pourrait ne pas avoir de travail, être au chômage partiel, avoir perdu son entreprise, etc. Alors, on se raisonne et on met son malaise de côté en se disant qu’on a déjà de la chance. Et parfois, quand on ose en parler à son entourage, on entend ces mêmes discours, du coup on se redresse et on fait face.

Cependant, le malaise, le mal-être, est toujours là, caché, quelque part. Il se manifeste à sa façon (la fameuse boule au ventre pour certain) et chaque jour devient plus difficile que l’autre.

Comment faire face à cela quand on ne sait pas quoi faire de ce que l’on ressent et qu’on se retrouve seul et éloigné ?

Que nous dit vraiment cette fameuse phrase « Aucun salaire, aucune sécurité d’emploi ne mérite d’aller au (de faire son) travail la boule au ventre et de bafouer ses valeurs. » ?

Pas forcément de partir, ni de se mettre en arrêt ou de pleurer sur son sort.

Pour moi, elle nous invite à nous mettre en mouvement. Mais un mouvement tourné vers l’intérieur, quand, d’habitude, on regarde vers l’extérieur et on se compare.

Individuellement, je n’ai pas de prise sur ce qui est autour de moi alors l’idée est finalement d’aller voir en moi ce qui se passe, d’écouter ce que je me raconte pour pouvoir ensuite décider de ce que je veux faire.

Pour cela, je peux choisir d’aller voir un professionnel, un thérapeute, un coach en fonction de ce que je sens être bon pour moi. Le thérapeute ira regarder avec moi dans le passé et m’aidera à comprendre pourquoi je réagis comme ça. Le coach regardera avec moi le présent pour que je puisse me projeter dans l’avenir en identifiant comment le faire, en me fixant des objectifs et en gagnant en autonomie d’actions.

Ce professionnel me permettra de mettre à plat mes ressentis, mes peurs, mes doutes, mes questionnements et de retrouver l’étincelle caché au fond de moi pour enclencher mon rebond et sortir de la spirale dans laquelle je suis bloqué.

Et l’extérieur dans tout ça, me direz-vous ?

Car si moi je change mais l’environnement autour de moi ne change pas, que se passe-t-il ? A quel moment l’entreprise prend soin de moi et se donne les moyens de ne pas me laisser seul face à ces difficultés ?

Il me semble essentiel qu’au-delà du travail personnel que chacun peut faire pour mieux se connaître et ainsi être plus autonome dans les situations difficiles vécues, le système doit lui aussi évoluer et faire en sorte que chaque collaborateur se sente bien et que si tel n’était pas le cas, qu’il sache anticiper et accompagner celui-ci.

De nombreuses solutions existent à disposition des DRH, responsables QVT, managers.

Voici celles que je vous propose, qui me semblent essentielles et assez simples à mettre en œuvre.

    • Tout simplement et de manière systématique, prenez le temps de partager, de parler régulièrement avec vos collaborateurs pour leurs demander réellement comment ils vont, comment ils se sentent, de quoi ils ont besoin en ce moment, qu’est-ce qui les freine, qu’est-ce qui les motive au quotidien ?
    • Ecoutez et accueillez leurs émotions pour leur permettre d’identifier quel est le besoin refoulé ou abimé en ce moment dans la situation qu’ils vivent. En faisant, cela, vous leur redonner les clés pour trouver un moyen d’aller le nourrir différemment, de ne pas rester seul avec cet inconfort et ainsi retrouver le plaisir de travailler ensemble. Donnez leurs les moyens d’apprendre à accueillir leurs émotions, de les écouter pour en faire une force et un moteur.
    • Formez, informez vos collaborateurs des différents risques psychosociaux inhérents au télétravail et au fait de rester longtemps loin les uns des autres. Une personne informée aura moins de difficultés à venir vous en parler car elle saura plus rapidement identifier ce qu’elle vit, et surtout, elle saura que vous êtes sensibles à ces sujets.
    • Créez ou mettez à disposition des espaces externes d’écoute dans lesquels vos collaborateurs se sentiront en sécurité, écoutés et soutenus.
    • Proposez à vos équipes des ateliers réguliers autour de thèmes divers et variés permettant de recréer ce lien informel qui a été perdu, de redonner de la cohésion entre vos collaborateurs malgré la distance.

Mes ateliers

Les ateliers que je propose se vivent en équipe et permettent de travailler sur les émotions (les accueillir et les laisser s’exprimer), les conflits relationnels (les non-dits sont d’autant plus nombreux à distance), l’identification des besoins et comment les nourrir en temps de crise ainsi que sur les ressources acquises durant cette année de crise et ce qu’elles ont permis de vivre. 

Ce qui se joue en ce moment est un changement profond des habitudes de vie et de travail. Il est important pour chaque entreprise de comprendre ce qui se joue à son niveau et pour ses collaborateurs afin de prendre soin de chacun. C’est dans ce travail conjoint et commun que le collaborateur pourra se sentir à sa place, aligné et prendra plaisir à accomplir ses missions. C’est dans ce cercle vertueux que l’entreprise et le collaborateur pourront développer une saine collaboration, profitable à tous.

Un seul mot d’ordre, que vous soyez collaborateur, manager, DRH, responsable QVT : ne restez pas seuls face à ses enjeux.

N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.